La décision finale sera connue le 7 octobre, mais la Marseillaise devrait être reprise par Maritima, un groupe détenu par la mairie communiste de Martigues, qui mise notamment sur des synergies avec ses autres médias pour relancer le quotidien moribond.
« Ce n’est pas la première fois que le président du tribunal nous voit« , a expliqué, le 22 septembre, Émilie Parente, représentante de la CGT, à la sortie du tribunal de commerce. « Il a eu une tonalité très positive. Ils ne prononceront pas la liquidation ».
Seul en lice pour la reprise, Maritima médias compte une radio, un site Internet et une télévision locale. Son capital est détenu à 84 % par la mairie de Martigues, dernier bastion communiste des Bouches-du- Rhône. Ce groupe discret fabrique aussi le journal municipal martégal, en tant que prestataire.
De la rédaction en chef aux syndicats, tous les salariés de la Marseillaise accueillent favorablement cette offre de la dernière chance pour un journal passé de 200 employés en 2014 à une cinquantaine aujourd’hui. « On a un certain nombre de garanties », assure son rédacteur en chef, Léo Purguette. « Si la Marseillaise se renouvelle, elle doit garder son âme ». Maritima envisage d’ouvrir un peu la ligne éditoriale du quotidien, en essayant d’être « moins étiquetée et plus en lien avec le Printemps marseillais » qui dirige désormais la ville.
Source : Les Clés de la Presse
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