Lyon, Bordeaux et Nantes testent la publicité sur les trottoirs

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Après les abris de bus ou encore les couloirs du métro, la publicité va investir un nouvel espace public : le sol. Les villes de Lyon, Bordeaux et Nantes testent en effet depuis lundi 25 décembre les marquages publicitaires biodégradables éphémères sur les trottoirs.

L’expérimentation menée durant un an et demi doit notamment servir à décider de la nocivité, ou non, de ces inscriptions éphémères au sol, déjà utilisées hors de tout cadre légal. La pratique déroge en effet à plusieurs règles du code de la route et du code de l’environnement, qui “interdisent d’apposer des marquages publicitaires sur les trottoirs », souligne un décret publié au journal officiel ce dimanche 24 décembre.

Des règles strictes

Les trois aggloméraions françaises devront suivre une réglementation stricte en matière de publicité au sol :

  • Les marquages publicitaires ne devront pas diminuer les caractéristiques d’adhérence du sol. Ils devront ainsi être réalisés par projection ou application, à travers un pochoir, avec de l’eau ou des peintures biodégradables.
  • Ces publicités ne pourront pas rester plus de dix jours ni excéder 2,50 m², indique le décret.
  • Elles devront aussi être éloignées les unes des autres d’au moins 80 mètres.

Une évaluation aura lieu tous les six mois, puis sera suivie d’un rapport final. Ce dernier devra recueillir l’opinion des riverains, déterminer combien de commerçants ont eu recours au procédé, mais aussi évaluer s’il y a un lien entre accidents de la route et présence des marquages au sol.

En fonction des circonstances, les ministres chargés de l’Economie, de l’Environnement et de la Sécurité routière “peuvent à tout moment, par arrêté conjoint, suspendre l’expérimentation, ou y mettre un terme », précise le décret.

Source  : Avec AFP