CMI France et l’avenir de Marianne : Discussions en cours sur une éventuelle vente

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La récente révélation d’une possible vente de l’hebdomadaire Marianne a suscité de vives réactions.

Interrogé sur Figaro TV Esprit d’Entreprise, Denis Olivennes, président de CMI France, a déclaré : « Natacha Polony est une personne que Daniel Kretinsky et moi-même estimons énormément, et pour laquelle nous avons de l’amitié. » Il a également souligné l’excellent travail de Natacha Polony à la tête de Marianne, mais a noté une possible divergence intellectuelle entre elle et l’actionnaire.

Cette possible vente découlerait de l’évolution de la ligne éditoriale de Marianne, perçue comme de plus en plus souverainiste, ce qui contrasterait avec les convictions pro-européennes de Daniel Kretinsky. Toutefois, Denis Olivennes a souligné que Daniel Kretinsky prônait la non-intervention dans les lignes éditoriales des journaux qu’il possède. Une réunion entre CMI France et Natacha Polony est prévue pour discuter de l’avenir et de l’indépendance de Marianne.

La rédaction de Marianne n’a pas encore été informée officiellement des intentions de l’actionnaire. Une assemblée générale doit avoir lieu pour discuter de cette question. Le récent changement de formule de Marianne, avec une pagination réduite et un prix de vente diminué, a été un succès commercial, augmentant les ventes en kiosque de manière significative.

Cependant, Marianne a connu des difficultés financières, enregistrant des pertes de 3 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 12 millions. Cette situation soulève des interrogations quant à la viabilité économique du journal. En effet, malgré une diffusion stable par rapport à ses concurrents, Marianne se trouve en difficulté sur le plan financier.

Cette possible vente soulève des questions sur le paysage médiatique français et sur le pluralisme de la presse, ainsi que sur l’avenir éditorial de Marianne et le rôle de Daniel Kretinsky dans le domaine des médias en France.