Il est « naturel et compréhensible » que les acteurs du paysage audiovisuel français se mettent en ordre de marche pour « développer leur capacité d’investissement et une sorte de souveraineté culturelle ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que Roch-Olivier Maistre, le président du CSA, n’a pas caché son point de vue, aux Rencontres de l’Udecam, sur le projet de fusion entre TF1 et M6. Saisi au début de l’été, le CSA débute cette semaine les auditions des deux diffuseurs et de l’ensemble des acteurs du marché (producteurs, concurrents, opérateurs, sociétés d’auteurs).
« La crise sanitaire a joué un rôle d’amplificateur de tendances de fond dans le secteur de l’audiovisuel », a-t-il souligné.« Le régulateur n’est pas là pour conserver et préserver le statu quo, mais pour anticiper et pour accompagner les transformations à l’œuvre du paysage médiatique ».
Le CSA doit rendre son avis dans le courant de l’année 2022. « Il faudra ensuite que l’on statue sur l’agrément de changement de contrôle capitalistique de la chaîne M6, puis nous aurons à régler le renouvellement des autorisations de TF1 et M6 qui arrivent à échéance au printemps 2023 ».
Source : Les Clés de la Presse
