Publicis Media France publie une étude sur le rôle de la publicité dans les médias

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Depuis 2020, Publicis Media France, à travers le Positive Media Project, encourage ses partenaires annonceurs, régies et ses collaborateur·rices à co-construire un média plus responsable à travers une approche ouverte et collaborative avec toutes les parties prenantes de l’écosystème. L’objectif : permettre de réfléchir aux grands enjeux de responsabilité et faire émerger des solutions innovantes.

Si la mesure carbone est un sujet essentiel à prendre en compte pour toutes les industries, Publicis Media France souhaite encourager son écosystème à regarder et apprécier l’ensemble des dimensions de la RSE qui entourent les médias, tels que les problématiques de représentations sociétales, les questions de qualité et de diversité des contenus, la data privacy, le pluralisme des media ou encore le sujet de la désinformation.

Dans cette année 2024 particulièrement préoccupante, il est essentiel de rappeler le rôle de la publicité au-delà de son aspect purement promotionnel dans nos sociétés. La qualité de contenu, la lutte contre la désinformation et le débat permis par la diversité des médias, nécessitent des moyens importants auxquels la publicité contribue.

Cet aspect trop souvent oublié par les acteurs de l’écosystème lui-même est un enjeu prioritaire à travailler. Afin de faire prendre conscience de notre responsabilité collective et d’engager toutes nos parties prenantes dans des actions concrètes, Publicis Media France dédie sa 4ème édition du Positive Media Project au sujet de l’Equilibre démocratique.

À l’occasion de ce lancement, Publicis Media France publie une étude autour du rapport des Français·es à l’information et à la publicité.

Afin de mieux appréhender et comprendre le lien fait par les Français entre médias et publicité, le groupe a mené une étude auprès de plus de 1000 répondants.

Un rapport à l’information totalement bouleversé

Le premier enseignement est que les Français·es entretiennent un rapport complexe à l’information.

D’un côté, ils et elles s’intéressent toujours fortement à l’information (64%), et ce même si elles et ils expriment une lassitude face à des informations négatives et répétitives (88%). De plus, ils et elles plébiscitent une information de qualité, et ne reconnaissent celle-ci que si elle passe par la vérification des sources (71%) et le traitement par des professionnel·les de l’information que ce soit en termes de canal (46%) ou de journalistes (41%).

D’un autre côté, les Français·es montrent aussi une certaine défiance envers les journalistes et ce quel que soit le type de media, même si la presse quotidienne nationale et la radio s’en sortent mieux. Il existe donc une forme d’espoir car même si la·e journaliste est une figure dont elles et ils se méfient, la valeur de ce métier est tout de même reconnue.

Ils et elles ressentent aussi une forte angoisse et impuissance face aux informations.

Les vecteurs d’information « historique » restent extrêmement utilisés pour s’informer

Avec la multiplication des canaux d’informations, l’étude aurait pu démontrer une évolution dans la manière de s’informer. Cependant, les médias traditionnels sont les plus plébiscités par les Français·es, et de loin : les Journaux Télévisés d’information (79%) avec fort niveau de confiance (49%) ou encore la radio (65%) avec le niveau de confiance le plus fort (54%).

Cette confiance pourrait s’expliquer par la longévité de l’existence de ces médias, leur côté statutaire qui est un vecteur de référence d’information.

A contrario, les nouveaux médias tels que le podcast ou les influenceur·euses sont utilisés pour de l’information seulement par 18% et 13% respectivement par les Français·es avec un niveau de confiance faible (18% et 9%) alors même que le format est en pleine expansion.

Le rôle de la publicité dans les médias encore mal connu, y compris chez les professionnel·les de l’écosystème

Pour 9 Français·es sur 10 (87%), la publicité dans les médias est trop fréquente dans leur quotidien, avec un rôle très mercantile (50%).

Il est cependant indispensable de noter que la publicité tient un rôle essentiel dans la diversité et la survie des médias et seuls 26% des répondant·es sont en accord avec cette proposition.

De plus, son impact sociétal est également très peu identifié :

  • 17% pense qu’elle permet de financer des services publics pour le bien de tous et seulement 33% auprès de la cible de l’écosystème média.
  • 11% pense qu’elle permet de mettre en avant des éco-gestes ou réflexes santé au quotidien afin de changer les comportements.

Il est donc primordial d’éduquer les Français·es mais également l’ensemble de l’écosystème média qui est le premier en lien avec toutes ces pratiques.

De fait, il est de notre devoir en tant que groupe de communication, de valoriser et/ou revaloriser l’importance de la qualité de l’information et la meilleure manière de la garantir.

« En tant qu’agence média, notre engagement consiste à prendre en compte les préoccupations sociétales liées à nos activités commerciales, reconnaissant ainsi que la publicité, au-delà de son rôle informatif et promotionnel, est essentielle au financement de notre vie quotidienne. Notre positionnement ‘Performance Responsable’ implique donc d’accompagner nos clients dans l’optimisation de leurs investissements médiatiques tout en intégrant pleinement la dimension démocratique », explique Florence Le Liboux, Directrice RSE chez Publicis Media France.