Lagardère autonomise son pôle radios en prévision de la reprise du groupe par Vivendi

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Le groupe Lagardère a annoncé sa décision de mettre en œuvre un projet d’automatisation de son pôle radios, composé d’Europe 1, Europe 2 et RFM.

Le projet prévoit de regrouper le pôle radios sous une société de tête dont les associés commanditaires seraient des sociétés du groupe Lagardère, et dont Arnaud Lagardère serait indirectement Associé Commandité et personnellement Gérant. Arnaud Lagardère serait seul responsable de la supervision des dirigeants et équipes du pôle radios et décisionnaire ultime sur la politique éditoriale. Constance Benqué serait quant à elle désignée Directrice Générale de la société.

Cette autonomisation se fait en prévision de la prochaine prise de contrôle de Lagardère par le groupe Vivendi, qui appartient à Vincent Bolloré, afin de garantir de manière structurelle l’autonomie du pôle radios et de ses équipes éditoriales.

« Fidèle à son engagement de maintien de l’intégrité, de la pérennité et de la continuité managériale du groupe Lagardère, le Conseil d’Administration de Lagardère SA autorise à l’unanimité la mise en œuvre de l’autonomisation du pôle radios du Groupe », a déclaré le groupe Lagardère dans son communiqué de presse du 14 mars.

Le projet de réorganisation a reçu l’avis positif de toutes les instances représentatives du personnel consultées, ainsi que du Comité d’Éthique d’Europe 1. Les administrateurs représentant les salariés au sein du Conseil d’Administration ont sollicité un entretien auprès de l’Arcom afin d’exposer à l’autorité la position des salariés et les raisons qui les conduisent à soutenir cette opération.

« C’est pour moi une grande satisfaction d’avoir suscité l’unanimité des instances représentatives du personnel, du Comité d’Éthique et du Conseil d’Administration. Leur confiance m’honore et m’oblige. Je pense bien sûr également à Jean-Luc Lagardère qui avait pris la direction d’Europe 1 en 1974 dont j’aurai évidemment toujours à cœur de préserver l’héritage industriel et culturel. Ce projet de « sanctuarisation » des radios s’inscrit dans la volonté maintes fois affirmée de maintenir l’intégrité et la pérennité du groupe Lagardère, dans l’intérêt de l’ensemble de ses parties prenantes et notamment de ses salariés, dont j’ai entendu les attentes à l’égard de cette opération », a déclaré Arnaud Lagardère, PDG de Lagardère.