Le CFC va gérer les droits voisins de la presse pour le secteur du B2B

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En avril 2022, le Centre Français du droit d’exploitation de la Copie (CFC) signait un accord avec la société des Droits Voisins de la Presse (DVP), lui permettant de prendre en charge les opérations de répartition des droits perçus par DVP auprès des grandes plateformes numériques qui utilisent les contenus de la presse pour les mettre à disposition du grand public.

En cette fin d’année, les deux sociétés se sont également entendues pour que le CFC gère par ailleurs la perception du droit voisin des éditeurs de presse adhérents à DVP sur le marché du B2B.

En effet, le droit voisin des éditeurs et agences de presse est également opposable à des services de communication au public en ligne comme les « prestataires de veille informationnelle » qui proposent des services payants d’accès aux contenus de presse à des fins professionnelles.

Or, ce marché est bien connu du CFC puisqu’il encadre depuis de nombreuses années les activités de veille média des prestataires au titre du droit d’auteur pour lesquels il perçoit à ce titre 25 millions d’euros pour le compte des éditeurs de presse. Le CFC intervient également, au titre de ce même droit d’auteur, auprès des crawlers, ces nouveaux entrants sur le marché de la veille qui proposent des prestations qui intègrent aussi des reproductions de la presse.

Afin de simplifier les démarches de tous les acteurs de ce marché et de leur apporter une sécurité juridique dans l’exercice de leur activité, le CFC contractera avec eux des licences relevant à la fois du droit d’auteur (sur la base de ses mandats) et du droit voisin de la presse (sur la base de l’accord conclu avec la société DVP). Il percevra les redevances dues et effectuera les calculs de répartition qui permettront à la société DVP de repartir les droits revenant aux éditeurs de presse.

Laura Boulet, Directrice générale, gérante du CFC : « L’équipe du CFC est très enthousiaste à l’idée de participer à la mise en œuvre du droit voisin auprès des plateformes numériques BtoB. Cet accord témoigne du souhait commun des éditeurs de faire confiance à la gestion collective. Elle permettra de mutualiser les moyens d’action en faveur d’un meilleur partage de la valeur tout en offrant aux multiples acteurs, qui diffusent des contenus d’information à des fins commerciales, la possibilité de réaliser et de développer leurs activités en toute légalité. »

Source : CFC