Qui dit nouvelle année dit innovation. Zepros, le spécialiste de la presse gratuite à destination des professionnels, a décidé de placer cette nouvelle année sous le signe de la transversalité et de la diversification.
« Cette politique de diversification à 360° doit nous permettre de pivoter vers un modèle de marque média présente dans tous les domaines : le digital, l’événementiel, la data, mais aussi les prestations à destination des pros », explique Philippe Paulic, président-fondateur de Zepros. De telles ambitions ont été confiées à Bruno Zaro, ancien directeur général d’À nous Paris et depuis quelques mois, directeur délégué en charge du marketing et du développement du groupe.
Si le numérique apparaît comme central dans la mission de diversification de Zepros, le print n’est toutefois pas laissé de côté. Tout est question de structuration. « C’est la première fonction complètement transversale du groupe. Il faut développer cette transversalité, tout en gardant les atouts de la verticalité qui nous a permis d’approcher les 10 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une rentabilité à presque deux chiffres », insiste Philippe Paulic. Pour mener à bien cela, de nombreux outils marketing seront mis en place, accompagnés d’une stratégie de brand communication agrémentée d’un développement de compétence transversales en termes de numérique, d’évènement et de data. « Nous allons aussi basculer progressivement nos 12 titres à l’ACPM pour séduire le marché publicitaire national, et retravailler nos réseaux de diffusion et distribution », précise Bruno Zaro.
Pour Zepros, le défi de cette année est donc le développement de plusieurs activités à différents niveaux (distribution, diffusion, digitalisation, etc.) pour confirmer sa position au sein du marché médiatique. L’objectif : trouver 1,2 million d’euros de croissance supplémentaire dès 2020.
« Nous ne partons pas de zéro, puisque nous organisons déjà des événements dans la carrosserie et la restauration, et notre agence de contenus, Tokster, réalise déjà plusieurs centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires », avance le directeur délégué.
Le groupe se porte bien mais il lui reste encore des activités à développer tels que le publishing, les webinaires, les salons, les boutiques, la génération des leads, etc. « Dans nos secteurs, il reste des créneaux à explorer, comme nous l’avons fait en 2019 avec de nouveaux titres dans l’habitat (brico, déco, jardin) et la quincaillerie », note Philippe Paulic.